Agenda de l'ENS de Lyon

L’horizon des attentes internationales semble être passé de la paix à la guerre, et ce, par l’intermédiaire de la violence. Une violence qui a suivi trois processus principaux pour aujourd’hui se déployer sur la scène diplomatique : un rapprochement géographique, avec la guerre sur le continent européen, une accentuation avec l’agitation des rhétoriques nucléaires ou d’envoi des troupes, et une exposition accrue, aux yeux du grand public, par les réseaux sociaux ou les médias. Cette violence interroge la période dont nous sortons : était-elle vraiment pacifiée ? Le public et les personnels politiques s’étaient-ils simplement déshabitués à la guerre ? L’importation de conflits proches ou lointains dans les démocraties occidentales se fait également par le biais de la mondialisation et de ses réseaux communautaires. Cette agitation si visible pose in fine la question : avons-nous perdu la paix comme principe recherché ultimement ?