Comment envisager la construction linguistique nationale en Chine républicaine (1912-1949) au regard de la diversité des voix qui prennent part à ces réformes ? En retraçant la venue d’une délégation d’institutrices féministes de Tianjin au congrès annuel de l’Association nationale pour le progrès de l’éducation, organisé à Nankin en juillet 1924, cette conférence interroge la manière dont la militance féministe investit le champ de l’unification et de l’enseignement de la langue, notamment à travers une réflexion sur les rapports entre féminisme et patronymie, réformes grammaticales et orthographiques et alphabétisation de la population.
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