De nos jours, les simulations numériques permettent de modéliser en détail l'évolution de systèmes astrophysiques complexes tels que la formation de galaxies. Ces simulations décrivent des échelles allant de la toile cosmique aux nuages moléculaires, mais ne permettent pas de résoudre les processus stellaires. Ceux-ci sont décrits par des modèles sous grilles qui peuvent suivre différentes approches tout en produisant des galaxies similaires. L'objectif de ma thèse est alors de trouver un observable complémentaire à ceux couramment utilisés permettant de les discriminer.
Pour ce faire, j'étudie le milieu circum-galactique (CGM), endroit propice à la comparaison de différents modèles sous-grilles, car très sensible aux processus de rétroaction stellaires et complexe à modéliser. Après avoir simulé l'évolution d'une même galaxie par différents modèles sous-grille, je montre que malgré la formation d'une masse stellaire comparable, ceux-ci produisent des différences significatives au sein du CGM des galaxies simulées. De plus, je montre que les profils des densités de colonne simulées peuvent être décrits par une exponentielle combinée à une valeur plateau et présentent une chute dont la hauteur dépend de l'énergie d'ionisation de l'ion sondé. La majorité des profils simulés sont inférieurs aux données observationnelles, et ce désaccord semble être principalement dû à deux effets : les phénomènes de rétroaction galactique n'éjectent pas assez de gaz enrichi dans le CGM, et les fractions d'ionisations des ions simulés sont potentiellement incorrectes (potentiellement dû à une modélisation inexacte de l'état thermique du CGM).
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