Cette journée d’études interartistique a pour objectif d’éprouver les méthodologies vues au premier semestre. Structurée autour d’un objet commun, la journée est l’occasion d’expérimenter un premier contact avec les formats de l’exposition d’une recherche, et d’inviter des chercheurs et chercheuses, artistes ou universitaires, d’horizons différents.
Cette année, le thèmeexploré concerne : « Les études sur le genre et la recherche en arts »
Lundi 13 janvier, de 10h30 - 16h30
Salle D2034
avec la participation de :
Maxime Cervulle, professeur en sciences de l'information et de la communication à l'Université Paris 8 et membre du CEMTI. Ses travaux portent sur les rapports de genre et la politique de diversité dans les industries culturelles. Il est notamment l'auteur de Dans le blanc des yeux : diversité, racisme et médias (2013 et 2021, Éd. Amsterdam), le co-auteur de Cultural Studies : théories et méthodes (avec N. Quemener, Armand Colin, 2015 et 2018) et, plus récemment, de l'ouvrage Les Damné·es de la scène : penser les controverses théâtrales sur le racisme (avec B. Hamidi, PUV, 2024). Il a co-dirigé avec Sarah Lécossais l'enquête Cinégalités (Collectif 50/50, 2022), sur les inégalités de représentation dans le cinéma français.
Raphaëlle Doyon, maîtresse de conférences au département Théâtre de l'Université Paris 8. Ses travaux portent principalement sur les questions de genre au théâtre, en histoire et dans la création contemporaine. Elle publie entre autres en 2016 dans la Revue d'Histoire du Théâtre l'article « Le genre, une catégorie utile à l'histoire du théâtre du XXe siècle ? Le cas de Jacques Copeau et de Suzanne Bing », puis en 2019 un rapport pour le compte de l'association HF Île-de-France, Les Trajectoires des artistes femmes en art dramatique. Singularités et mécanisme du plafond de verre, préfacé par Marie Buscatto ; elle coordonne en 2018 avec Pierre Katuszewski le numéro de la revue Horizons/ Théâtre, Genre et arts vivants, et travaille actuellement à l'écriture d'une histoire des metteuses en scène entre 1946 et 1990, objets de ses dernières publications en 2024, dans la Revue d'histoire du théâtre et dans In Situ, la Revue des patrimoines.
Catherine Deutsch, professeuse de musicologie à l'Université de Lorraine (Metz), dont elle dirige le département de Musicologie. Elle est membre senior de l'Institut universitaire de France. Ses recherches portent sur la musique italienne des xvie et xviie siècles, notamment le madrigal, ainsi que sur la musicologie féministe et l'histoire du genre.
Morgan Labar, historien d'art. Il a dirigé l'École supérieure d'art d'Avignon (ESAA) de 2021 à 2024 avant de venir le directeur de l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Lyon. Il enseigne à l'École du Louvre et est enseignant associé du département Arts de l'ENS (Ulm) où il anime depuis 2020 le séminaire « autochtonie, hybridité, anthropophagie », abordant les questions d'identités culturelles, autochtones en particulier, dans le contexte de l''art contemporain globalisé. Docteur en histoire de l'art contemporain de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et ancien postdoctorant de la Terra Foundation for American Art à l'INHA, ses recherches portent sur la manière dont les catégories esthétiques, les canons et les discours hégémoniques sont construits au sein des mondes de l'art. Son ouvrage La Gloire de la Bêtise. Régression et superficialité dans les arts depuis la fin des années 1980 est paru en 2024 aux Presses du réel.
