Définir théoriquement la trace écrite scolaire se fait au prix d’un détour par une diversité de champs des sciences humaines et sociales dont les travaux se fondent sur la notion théorique de trace. L’approche multiréférentielle questionne des traces écrites scolaires qui valent script de la séance et des situations d’écriture (brouillon rédactionnel, écriture au tableau et annotation) autrement référées à la notion de trace. Dans tous ces cas de figure, définie par rapport à sa matérialité, son intentionnalité et sa temporalité, la trace devient l’outil potentiel d’une coécriture d’étayage.
Cette étude explore les potentialités d’entretiens d’autoconfrontation d’acteurs de l’éducation et de la formation aux traces écrites de leur activité. Sélection et analyse de traces donnent accès au point de vue intrinsèque et à l’éthos des sujets interrogés, vers la compréhension documentée de l’activité en classe, en formation enseignante ou en recherche, en particulier dite collaborative. L’étude questionne la définition de cette recherche qui cherche son nom et s’interroge sur la place de celles et ceux qui y contribuent, de la classe au laboratoire, en passant par le pilotage institutionnel. Le recours aux concepts d’auctorialité et d’éthos conduit à l’idée d’auctorialité apprenante. La trace devient le paradigme d’une didactique à développer.
Devant un jury composé de :
- Monsieur Loïc PULIDO
- Madame Nathalie DENIZOT
- Madame Catherine DELARUE-BRETON
- Madame Claire DOQUET
- Madame Catherine LOISY
- Monsieur Jean-Charles CHABANNE
Section CNU n°7 - Sciences du langage : linguistique et phonétique générales
Gratuit
Disciplines