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Accueil du site > Animations Scientifiques > Séminaires 2007 > Que cache la iCDR ? (interphase Centromere Damage Response)

Que cache la iCDR ? (interphase Centromere Damage Response)

Orateur :

Patrick Lomonte, Equipe “Silencing Viral et Instabilité Centromérique”, Centre de Génétique Moléculaire et Cellulaire, Université Claude Bernard Lyon 1

Salle :

C023 (RDC LR6 côté CECAM)

Sujet :

Le centromère interphasique est un domaine crucial pour l’assemblage du kinétochore au démarrage de la mitose. Cependant, la question de savoir si la structure du centromère est soumise à un contrôle “ qualité ” particulier durant l’interphase n’a jamais été envisagée. Notre modèle d’étude, la protéine virale ICP0 (du virus herpès simplex de type 1), possède la propriété singulière d’induire des dommages structuraux aux centromères interphasiques. Elle constitue donc un outil de choix pour analyser si la cellule est capable de détecter, de signaler, et éventuellement de réparer des centromères endommagés. L’utilisation d’ICP0 nous a permis de mettre en évidence une réponse cellulaire jusqu’alors insoupçonnée, et déclenchée par la déstabilisation des centromères ; réponse que nous avons appelée iCDR (pour interphase Centromere Damage Response). La iCDR implique la relocalisation aux centromères endommagés des protéines coïline, fibrillarine, et SMN, constituants des domaines nucléaires appelés corps de Cajal et gems. Au cours de mon séminaire, je propose de revenir sur cette réponse cellulaire, et de discuter à partir de certains aspects structuraux de la chromatine centromérique, quelles modifications, chromatiniennes et/ou protéiques, pourraient être à l’origine de la iCDR.

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